La nomination de Claude Guéant place Beauvau a encore amplifié ses impressionnants réseaux. Avec une dominante claire, dans le choix de ses relais, pour les hommes de l'ombre, officiels et officieux. En France, ce sont souvent des préfets comme lui (tels Stéphane Bouillon et Michel Gaudin) ; de grands "flics" (tels Bruno Beschizza et Alain Gardère) ; et des hommes du renseignement (tels Joël Bouchité et René Bailly).

A l'étranger, ses réseaux ne sont pas moins étendus : en Afrique, l'avocat Robert Bourgi lui a ouvert les portes de nombreuses présidences africaines ; tandis qu'au Moyen-Orient, en Angola et, plus récemment, en Russie, l'homme d'affaires Alexandre Djouhri n'a cessé de jouer les missi dominici entre business et diplomatie. Ce redoutable maillage a été mis au service du président de la République pendant cinq ans. Il trouvera toute son utilité pour servir le candidat à la présidentielle, même si Claude Guéant ne jouera pas en 2012 le même rôle central qu'en 2007.

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