Les faiblesses de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy s'expliquent en partie par l'état-major dont il s'est entouré. Oubliée la rupture de 2007 : le candidat Nicolas Sarkozy s'inscrit dans sa propre continuité, en pariant sur les "vétérans" de la rue d'Enghien, à Paris, où il avait installé son précédent QG de campagne.

Sa "plume" Henri Guaino, son fidèle chargé de communication Franck Louvrier ou encore Jean-David Levitte, son conseiller diplomatie, ont ainsi repris du service. En orbite au ministère de l'intérieur, l'ex-homme de l'ombre Claude Guéant jouera aussi un rôle prépondérant. Et les indétrônables communicants Patrick Buisson, Pierre Giacometti et Jean-Michel Goudard seront des pièces maîtresses de l'élaboration de la stratégie de campagne.

Volonté de ne pas changer une équipe qui a gagné ou incapacité à trouver du sang neuf : le président candidat a rappelé auprès de lui Emmanuelle Mignon, l'une des principales architectes de la victoire, il y a 5 ans. Seules quelques nouvelles têtes sont parvenues à émerger, à l'exemple du conseiller parlementaire Olivier Biancarelli, et du chef de cabinet Guillaume Lambert. Dans ces conditions, Nicolas Sarkozy parviendra-t-il à créer un nouvel élan ?

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